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Élections présidentielles, Une opération à contre-courant des aspirations démocratiques : Déclaration

Le Comité directeur de la LADDH a tenu sa réunion ordinaire le Vendredi 28 Mars 2014 consacrée aux questions organiques, à ses activités et à l’examen de la situation des droits de l’homme en Algérie en cette période électorale.

Concernant le dernier point particulièrement, la LADDH considère que l’état des libertés et des droits de l’Homme reste inquiétant au regarde des atteintes répétées aux droits de manifestation, de rassemblement, de réunion, d’organisation, d’association et de liberté d’expression qui caractérisent le processus des élections présidentielles du 17 avril 2014.

La LADDH estime que seul un climat démocratique effectif où toutes les libertés sont exercées librement par les citoyennes et les citoyens peut donner de la crédibilité à des élections ; l’absence de garanties réelles, notamment l’ouverture démocratique du champs audiovisuel, l’impartialité des médias, l’indépendance du pouvoir judiciaire, d’une instance indépendante de surveillance des élections, de l’élargissement du citoyen du droit de saisine constitutionnelle, sont des indicateurs d’élections non démocratiques.

La LADDH considère par conséquent que cette échéance à l’instar des élections précédentes n’est pas conforme aux standards internationaux en matière d’élections libres, démocratiques et transparentes.

La LADDH considère qu’au delà de la démocratie de façade et de la « transition permanente », les citoyennes et citoyens sont appelés à se mobiliser pour imposer pacifiquement une alternative démocratique, le respect des droits de l’Homme, la consécration de l’État de droit, l’’alternance au pouvoir et les libertés, toutes les libertés.

Alger le 28 mars 2014
Le Comité directeur