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INVITATION A UNE CONFERENCE DE PRESSE LE DIMANCHE 1 MARS 2015

Lancement du Rapport Régional du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) « La liberté de réunion menacée : l’opposition bâillonnée dans la région euro-méditerranéenne »

A 11h au siège de SOS Disparu(e)s au 21, rue Mustapha Benboulaid, Alger Centre

Quatre ans après la levée de l’état d’urgence en Algérie, les libertés individuelles et collectives sont de plus en plus menacées. Contrairement à ce qu’aspirait la société civile algérienne, la levée de l’état d’urgence n’a pas mis fin aux violations des droits de l’Homme, restreignant notamment l’exercice du droit à la liberté de réunion et de manifestation.
La Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) et Sos Disparu(e)s dénoncent les répressions des manifestations pacifiques et le recours aux arrestations arbitraires et parfois même aux poursuites judiciaires à l’encontre des manifestants, notamment des militants des droits de l’Homme et dirigeants syndicaux. Les manifestations sur la voie publique dans la capitale sont systématiquement interdites par une décision du gouvernement de 2001.

L’objet du rapport du REMDH s’intéresse à l’exercice pratique du droit à la liberté de réunion et analyse comment ce droit a été protégé ou au contraire attaqué, par les autorités politiques, sécuritaires et judiciaires des pays de la région euro-méditerranéenne. Le chapitre sur l’Algérie du rapport met en avant les entraves à l’exercice de ce droit, dont notamment les restrictions supplémentaires en période électorale, et formule plusieurs recommandations à destination des autorités algériennes.

Etant donné que les demandes d’autorisation pour des manifestations publiques sont généralement refusées, les manifestants pacifiques s’exposent à de sévères amendes et/ou des peines allant de deux mois à trois ans de prison selon le Code pénal. Le 11 février dernier, huit défenseurs du droit au travail, notamment poursuivis pour “attroupement non armé” et pour avoir exercé une “pression sur les décisions des magistrats”, ont été condamnés à un an de prison dont 6 mois de sursis et 5,000 DA d’amende chacun par le Tribunal de Laghouat.

« Suite aux promesses de réformes démocratiques annoncées en 2011, il est grand temps que les autorités algériennes garantissent les libertés de réunion et de manifestation », a déclaré Noureddine Benissad, président de la LADDH. « L’Algérie doit mettre fin aux dispositions législatives restrictives et aux pratiques abusives en conformité avec la Constitution algérienne et les dispositions du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP) » a ajouté Nassera Dutour, présidente de SOS Disparu(e)s Algérie.

Contact : Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Nassera Dutour, sosdisparusdz@gmail.com / 0665.63.21.78 ; Noureddine Benissad, contact@la-laddh.org / 021 23 80 86