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La LADDH dénonce la repression brutale des manifestations du Hirak

La marche du Hirak dans son vendredi 117, le 14 mai 2021, a été violemment réprimé par les forces de l’ordre à Alger et dans plusieurs villes du pays. Près de 1000 arrestations ont été recensées, dont une cinquantaine de citoyen et citoyennes ont été mis en garde à vue pour être présenter devant les différents tribunaux.
Plusieurs journalistes ont été arrêtés alors qu’ils accomplissaient leur mission de journalistes. La journaliste Kenzaa Khatto, de RadioM est maintenue garde à vue et sera présentée devant la justice. Jamais autant de citoyens et de journalistes n’ont été arrêtés lors de manifestations pacifiques. Alger, Annaba, Constantine, Oran, Sétif, Tizi Ouzou, Bejaia et autres ont aussi connu une répression aussi violente des marches du Hirak.

La LADDH s’indigne de l’explosion d’une telle violence de la part de ceux qui sont sensés respecter la loi et la dignité humaine. Elle dénonce la décision des autorités de vouloir mettre fin à la dynamique pacifique et citoyenne du Hirak par la répression. Une dynamique qui vise l’instauration d’un Etat de droit à travers un changement politique global. Non le Hirak n’est pas un délit.

La LADDH considère que cette dérive autoritaire est une fuite en avant qui occulte la gravité de la crise politique que traverse le pays. Les violations des droits de la personne humaine sont des crimes contre l’ensemble de la société algérienne et contre les générations futures.

Alger le 15 mai 2021