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Affaire Tabbou : un deni de justice, une menace sur la liberté

Karim Tabbou a été privé d’un minimum de conditions pour un procès équitable.
Refus d’accéder à un report d’audience pour bénéficier d’un droit fondamental, reconnu constitutionnellement à toute personne ,d’être assisté dun avocat de son choix et malgré son état de santé necessitant une prise en charge medicale immédiate et un report d audience évident. Ce qui constitue une violation grave aux droits de de la défense reconnus et garantis par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ratifiées par l’Algerie et publiées aux journaux officiels.
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Ses avocats ,pour s’enquérir de son état de santé, ont été privés de lui rendre visite à la prison de Kolea sous prétexte que Karim Tabbou se trouvait à l’infirmerie.
Ce qui constitue une autre violation aux droits de la défense et aux droits d ’un détenu de communiquer avec ses avocats.

C’est un grave précédent dans les annales judiciaires.

La LADDH appelle à ce que les autorités judiciaires communiquent sur l’état de santé de Karim Tabbou et de s’en tenir au respect de la loi en maintenant la libération de Karim Tabbou pour le 26 mars 2020 tel que jugé par le tribunal correctionnel de Sidi-M’hamed le 11 mars 2020 et le condamnant à une année de prison dont 6 mois ferme et 6 mois avec sursis.

Karim Tabbou n’est pas un délinquant mais un détenu d’opinion.

Karim Tabbou comme d’autres détenus d’opinion doivent être immédiatement libérés car ils n’ont commis aucun crime.

Alger le 25 mars 2020
Maître Nourredine Benissad.
President LADDH.