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BÉJAÏA : CONFLIT TRAVAILLEURS - PATRON D’IFRI : La Ligue des droits de l’Homme prend le dossier en main

Sur les cinquante trois travailleurs licenciés par l’entreprise de production d’eau minérale « Ifri » sise à Akbou, plus de la moitié ont été repris par leur employeur. Quant au reste, ils attendent toujours un geste de leur patron qui devait rencontrer les représentants de la Ligue de la défense des droits de l’Homme au niveau de la wilaya de Béjaïa que dirige Maître Bouchachi. Selon un représentant de la LADDH, le patron de l’entreprise Ifri a commis l’erreur de mettre à l’écart cette cinquantaine de travailleurs alors qu’ils étaient pour certains en congé annuel et pour d’autres en congé de maladie. Or, ajoutent ces représentants de la LADDH, il est stipulé dans la loi régissant le monde du travail qu’il est interdit toute rupture de relation de travail entre employeur et employé si ce dernier se trouve au moment de sa sanction en congé annuel ou tout simplement en maladie.

Notre interlocuteur se réfère à l’article 49 de la loi 90/11 qui spécifie ce genre de relation. Les représentants de la LAADH tenaient à souligner ce qu’ils qualifient comme étant une anomalie « grave » : « le responsable qui a notifié ces sanctions ne figure même pas sur l’organigramme de cette entreprise ». Une autre « anomalie » : « ceux qui étaient sanctionnés, tout en étant en congé de maladie ont vu leurs demandes de prolongation acceptées par l’un des responsables administratifs de cette entreprise ».

Dans tous les cas, une rencontre est prévue entre le patron d’Ifri et les travailleurs sanctionnés et ce en présence des membres de la ligue Algérienne de la défense des droits de l’Homme au niveau de la wilaya de BéjaÏa. Les malentendus seront-ils dissipés ? L’espoir semble permis.

Boubekeur Amrani

in le Courrier d’Algérie du 05/11/09