La LADDH s’inquiète des « pressions » et des « poursuites » contre les défenseurs des droits de l’Homme

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a exprimé, ce lundi 21 mars, ses « inquiétudes » face aux multiples « entraves », « pressions et autres condamnations » qui visent des défenseurs des droits de l’Homme.

« La LADDH enregistre avec inquiétude les différentes entraves, pressions de toute nature, poursuites, condamnations et emprisonnement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme, notamment des chômeurs du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDC) à Tamanrasset, Bouira, Laghouat et Ouargla pour avoir exercé leurs droits fondamentaux de manifestation et d’expression de manière pacifique », relève la LADDH dans un communiqué.

’ONG cite également le cas de son secrétaire général Abdelmoumene Khellil, condamné pour diffamation sur « la base d’une plainte sans fondement », selon elle, tandis que l’avocat Me Ahmine est « poursuivi » dans l’affaire des événements de Ghardaïa, « alors que les faits qui lui sont reprochés sont directement liés à l’exercice de sa mission d’avocat ».

La LAADH rappelle aux autorités leur « devoir de respecter » les principes constitutionnels et les textes ratifiés et de « cesser de faire obstacle » à l’exercice pacifique des libertés.

Dimanche, c’est le FFS qui a dénoncé la recrudescence « alarmante des condamnations et des pressions » qui visent les défenseurs des droits de l’Homme.

tsa Algerie
21 mars 2016