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Repression des magistrats, une grave dérive

La LADDH dénonce l’intervention des forces antiemeutes contre un rassemblement pacifique des magistrats à l’intérieur de la cour d’oran.

La LADDH rappelle que les droits de grève, de s’organiser,de se rassembler et de s’exprimer pour les magistrats sont reconnus par la constitution, le pacte international relatif aux droits politiques et civils ratifié par l’Algérie et promulgué dans le journal officiel et solennellement proclamés par le 7ème congrès de l’ONU tenu à Milan sur les principes relatifs à l’indépendance de la justice.

Rien ne peut justifier le recours à la force et à l’atteinte à l’intégrité et à la dignité des personnes et à fortiori dans une enceinte judiciaire, censée symbolisée le droit qui est la négation même de la force.

La LADDH soutient toutes les actions qui vont dans le sens de l’independance de la justice, du respect des libertés et de la construction de l’état de droit.

La LADDH appelle à la liberation des détenus d’opinion et à la cessation des poursuites et des intimidations contre tous les citoyens qui ne font qu’exercer leurs droits fondamentaux garantis par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits de L’Homme ratifiées par notre pays.

Alger le 4 novembre 2019.
Maître Nourredine Benissad
Président