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3 janvier 2010
Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) et le Comité national de la défense des travailleurs algériens du Sahara ont organisé, dimanche 3 janvier, devant la maison de la presse Tahar Djaout à Alger un rassemblement pour soutenir Myriem Mehdi. Cette dernière est en grève de la faim depuis 25 jours pour protester contre licenciement par l’entreprise britannique British Gas (BG Algeria) basé à Hassi Messaoud.
La gréviste a qualifié la rupture de son contrat d’abusive et illégale. L’entreprise, pour sa part, a soutenu que l’employée a refusé un nouveau poste de travail avec des horaires différents. Une version que conteste Myriem Mehdi liée depuis mai 2007 à BG Algeria par un contrat à durée indéterminée.
Ces deux derniers jours, la gréviste de la faim a été transférée en urgence à l’hôpital Zemirli à Alger dans un état presque comateux en raison d’une chute de tension artérielle, d’hypoglycémie et de troubles de l’appareil urinaire. Selon un représentant du SNAPAP, Myriem Mehdi, 42 ans, a perdu 40 % de son poids. Le comité de soutien a dénoncé le refus du directeur général de BG Algeria d’une offre de médiation pour trouver une solution au problème.
Approché samedi par des journalistes, Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a, curieusement, affirmé qu’il n’était pas au courant de l’affaire avant de souligner que Myriem Mehdi pouvait solliciter l’Inspection de travail pour être rétablie dans ses droits. De son côté, l’UGTA n’a fait preuve d’aucune solidarité à l’égard de la gréviste. Le comité Femme du SNAPAP a saisi par la lettre l’ambassade du Royaume-Uni à Alger pour l’alerter du cas de Myriem Mehdi.
Source : www.tsa-algerie.com