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Programme de monitoring des médias (Projet IMS)

« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté de vote ». Article 21 Alinéa 3 de la déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule encore dans son article 19 « Tout individu a le droits à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Il est incontestable que les médias jouent un rôle essentiel durant les campagnes électorales, leur influence est beaucoup plus grande durant cette période notamment sur les orientations des électeurs et leurs opinions concernant les candidats et leurs programmes politiques. Il est tout aussi important que la prestation des médias à travers ses différents organes soit soucieuse des normes de transparence, d’objectivité et d’exclusivité. Le libre choix du citoyen est conditionné par son accessibilité à l’information la plus complète et la plus fidele, se rapprochant le plus de la réalité vécue.

Œuvrant dans ce sens, et dans le cadre de ses activités au sein du groupe de travail arabe pour le monitoring des medias (AWG-MM) et avec le soutien de l’International Media Support (IMS), la LADDH lance le premier programme de monitoring des médias en Algérie, ce programme couvre la période allant du 19 mars au 6 avril.

Durant cette période, un groupe de jeunes moniteurs analysera le rôle des médias nationaux, télévision, radios et presse écrite. Tout ce qui concerne les informations relatives aux élections sera quantifié, répertorié et analysé pour sortir à la fin de l’opération avec une évaluation générale sur le niveau de prestation de ses médias et déterminer leur degré d’indépendance ou d’autonomie vis-à-vis des cercles politiques et de l’administration, et voir si les médias remplissent leur rôle de service public garantissant au citoyen un droits de l’Homme qui est le droit à l’information et le libre choix.

Le même programme a été réalisé au Yémen, au Maroc, en Egypte, la Jordanie et la Palestine.

La formation des moniteurs.

Ce programme a débuté par une formation de trois jours qui a été prodiguée à un groupe de moniteurs composé de 15 jeunes essentiellement des étudiantes et étudiants, cette formation concerne l’utilisation des techniques de monitoring mondialement reconnues, et qui utilisent l’évaluation quantitative et qualitative, et cela en utilisant des fiches d’entrée, instrument central de toute opération de monitoring. Durant la formation, un aperçu sur l’environnement médiatique, le code de l’information et la loi électorale a été donné aux participants. C’est un expert du centre d’information et de formation en droits de L’Homme du Yémen (HRITC) qui a assuré la formation et supervisé le lancement de l’opération du monitoring.

Une fois la formation achevée, les jeunes moniteurs se sont mis au travail au sein de quatre groupes, groupe télévision, groupe radio, chaine 1 et chaine 3, groupe presse arabophone et groupe presse francophone pour faire un travail quotidien de monitoring.

A la fin de ce programme, et après vérification et analyse rigoureuse des données récoltées, la LADDH publiera le rapport contenant les conclusions sur cette opération de monitoring. Ce rapport sera publié après les élections présidentielles.