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Mostaganem : la rencontre de la CNCD non autorisée !

Le Bureau d’Oran de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme dénonce encore une fois l’attitude rétrograde de l’Administration publique en interdisant le meeting populaire pacifique prévu aujourd’hui, samedi 23 avril, à Mostaganem, une ville située à 80 km à l’Est d’Oran.

En effet, la CNCD (Coordination nationale pour le changement et la démocratie) a pris bien à l’avance toutes les mesures nécessaires et utiles, pour respecter les règles et usages répressifs de l’administration algérienne en matière d’exercice des libertés collectives, mais en vain.

Pour organiser le premier meeting populaire à Mostaganem, ayant pour thème : les droits humains dans la société algérienne, la CNCD a déposé au niveau de l’Assemblée Populaire Communale de la ville une demande d’autorisation de meeting. Le Président de cette Assemblée a bien accordé son avis favorable, le même jour, soit le 6 avril 2011, pour le maintien de ce meeting programmé pour la journée du 23 avril 2011, soit 18 jours au préalable.

Une fois cette demande accompagnée de l’avis favorable du P/APC pour l’utilisation de la salle "HAMADA", a été déposée à la Wilaya, les services de la DRAG ont signifié au représentants de la CNCD leur refus sous prétexte que la demande devrait être initiée par une organisation agréée, et non pas à titre individuel.

Pour sauter cette première barrière stupide de la DRAG, le Bureau central de la LADDH a prit l’initiative de prendre ce meeting sous son couvert, et ainsi il a mandaté le Président du Bureau de la LADDH à Oran d’agit en son nom. La LADDH a ainsi informé le Wali de Mostaganem.

N’ayant pas trouvé d’autres arguments sérieux, s’est-à-dire conformes à leur textes d’interdits, l’administration a attendu plus de deux semaines, et à deux jours de l’événement, de surcroit en une fin de semaine, soit le jeudi 21 avril 2011, pour signifier le "REFUS". le motif invoqué est plus stupide que le premier, il se résume par la plus simple expression : "la non disponibilité de la salle" ! Une Wilaya de cette taille qui ne dispose pas de salle et d’espaces de rencontre ? C’est le plus grave de tous les "refus".

La LADDH Oran considère que ces refus de meetings et de marches pacifiques sont l’expression vive du maintien, par régime, de l’état d’urgence sur la société algérienne.

Le 23 avril 2011
- Hassam Fouad
Pour le Bureau LADDH Oran